L’histoire de la ville, c’est aussi celle des affrontements entre protestants et catholiques. Dans ce cadre, la cité fut en effet investie d’un rôle stratégique important, cette place forte représentant un enjeu économique pour les adversaires en présence. En 1567 puis en 1570, Brouage « tombe aux mains des protestants » (ibid.). Assiégée par les troupes royales, elle redevient catholique sept ans plus tard. Mais en 1586, elle est à nouveau convoitée par les protestants. Cette fois-ci, c’est le Prince Henri Ier de Bourbon-Condé qui en dirige le siège. Il opte alors pour la fermeture de tout accès à Brouage et fit couler vingt navires remplis de sable et de cailloux dans la zone la plus étroite du chenal. Par cette action, il favorisait l’envasement de la zone et empêchait la circulation, hors des marées hautes, des navires de fort tonnage. L’année suivante, Brouage retrouve le statut de siège royal sans que, pour autant, la paix ne fut rétablie, une autre attaque intervenant en 1597.
Quoi qu’il en soit, en 1626 la Cité prit le nom de Brouage et elle fut intégrée au Royaume de France par Louis XIII. Son gouverneur est alors Jean Armand du Plessis, Cardinal de Richelieu. D’ailleurs, en plusieurs endroits de la Cité on peut voir gravées les armoiries de ce dernier. « À cette époque, la ville comptait 4 000 habitants et était toujours une place de négoce : on y trouvait de tout et la cité était très cosmopolite. Point stratégique, elle devint le cœur logistique de la machine de guerre royale pour conquérir La Rochelle ».
Les souliers sont bien des chaussure de marins, les hauts talons sont faits pour circuler dans les enflêchures et divers cordages du gréement en sécurité lors des manoeuvres.
M. LEBLOND (Ass AGGRAPHE)
Merci beaucoup pour cette précision. J’ai corrigé le texte en conséquence !