Les Graffitis
du pont suspendu
de Tonnay-charente

A proximité de l'embouchure de la Charente

À 27 kilomètres de l’embouchure de la Charente, un pont suspendu relie les communes de Tonnay-Charente et de Saint-Hippolyte. Classé en 1988 au titre des monuments historiques ainsi que l’ont été les deux pavillons de péage à l’entrée nord-est située sur la rive droite, il a plusieurs fois fait l’objet de travaux de réfection. Fermé à la circulation, il n’est emprunté que par des véhicules à deux roues et des piétons.

Un pont qui vaut le détour

Si l’on emprunte de nos jours le pont suspendu de Tonnay-Charente, c’est pour sa singularité autant que pour son côté pratique. La vue depuis le tablier est également splendide : à la douceur du paysage fluvial s’ajoutent les couleurs des marais où, au fil des saisons, s’entremêlent des nuances de bruns, de gris, de verts ou de bleus. Mais la beauté de cet ouvrage d’art n’est pas seulement l’environnement dans lequel il prend place, elle est aussi celle des 51 arcades de type ogival qui le constituent et lui donnent l’allure d’une cathédrale.

Des graffitis du XIXe siècle au XXIe siècle

Précisément, c’est sous les voutes du pont que l’on trouve, sous la forme de graffitis, de nombreuses traces du passage de promeneurs. Entre 1855 (premier graffiti identifié) et aujourd’hui, des hommes et des femmes ont gravé, frappé, martelé, scarifié, dessiné, peint ou bombé des noms, des dates, des figures et ils ou elles l’ont fait en usant de moyens techniques divers. En reliant ces traces à l’histoire du pont, c’est un aspect de la vie humaine en ce site que l’on peut reconstituer.