Si le Fort n’a jamais été utilisé à des fins défensives, en revanche, comme cela fut le cas pour d’autres forts de la côte charentaise, il a servi de prison à différents moments de son histoire : en 1854, à l’occasion de la guerre de Crimée, pour un millier de soldats russes et leur famille ; en 1871-1872, pour des communards avant qu’ils ne soient conduits en Nouvelle-Calédonie ; en 1917, pour 81 soldats du corps expéditionnaire russe qui avaient été envoyés sur le front français en échange de matériel militaire et qui se mutinèrent au camp de La Courtine (Creuse) ; entre mars 1959 et mai 1961, pour Ahmed Ben Bella, responsable FLN (Front de libération national) et futur premier président de l’Algérie, ainsi que quatre de ses compagnons : Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostefa Lacheraf. Un article de Sud-Ouest – « Quand Hocine Ait-Ahmed était prisonnier dans l’Île d’Aix » – évoque ce sujet et dans sa version en ligne, on peut consulter un reportage de 1993 dans lequel des habitants de l’île évoquent les souvenirs qu’ils ont gardés des personnalités rencontrées.
Au début du XXe siècle, le Fort a également accueilli une garnison de 150 à 200 hommes. Et, entre 1948 et 1958 et entre 1962 et 1980, ce sont des enfants qui ont séjourné en ce lieu dans le cadre des œuvres sociales de l’Armée.
Très intéressant merci
Merci pour votre commentaire qui me fait très plaisir…
j’ai trouvé cet article très intéressant. Juste une petit correction au début, de ce qui doit être une coquille: au XIVè c’est la Guerre de 100 Ans et les Guerres de Religion, c’est au XVIè ….
Sinon, moi aussi je m’intéresse aux graffitis et c’est pourquoi j’ai consulté votre site. Je le trouve d’ailleurs bien fait, esthétique et clair. Vous citez vos sources. Continuez et
Merci de partager.
Merci Théo. Vous avez tout à fait raison. L’erreur est corrigée… Nous partageons un même intérêt et j’en suis ravie !