C’est approximativement au milieu des années 1950 que les lavoirs cessent d’être utilisés. Ceci à la faveur de l’évolution des équipements collectifs et individuels qui permettent, dans un premier temps, l’acheminement de l’eau dans les foyers, et, dans un second, le lavage du linge à domicile. Abandonnés un temps, ils font désormais l’objet d’une politique de rénovation et font partie du patrimoine.
D’une certaine façon, la découverte du baptistère du Douhet s’inscrit dans ce mouvement. En 2011, à l’occasion de travaux sur l’aqueduc situé à proximité, une équipe de chercheurs et de bénévoles décide justement de nettoyer le lavoir. Jean-Louis Hillairet le raconte dans l’article de Sud-Ouest (05/12/2011). « Voilà quelques mois, nous avons eu pour mission de dégager des regards de l’aqueduc antique qui passe à proximité. Un jour où nous étions nombreux, on a eu l’idée de nettoyer cet ancien lavoir creusé dans la roche calcaire ». Plusieurs indices conduisent l’archéologue à imaginer que ce lieu n’avait pas seulement été un lavoir : « Le premier signe est alors apparu avec un chrisme dessiné sur une pierre. Ce symbole chrétien est constitué par les deux lettres X (chi) et P (rhô) encadrées par les lettres alpha et oméga »