Quand le visiteur approche de la tour, il se retrouve face à un mur aveugle de la tour, l’entrée de l’église étant positionnée sur le flanc droit de celle-ci. En revanche, un monument honorant les morts de la Première Guerre mondiale est
installé en avant de ce mur : sur la gauche, il rend hommage aux victimes pour la patrie ; sur la droite, aux victimes civiles. L’iconographie de la sculpture fait référence à la souffrance du Christ. Elle utilise des symboles que Louis Schlaefli et Benoît Jordan[1] ont eux-mêmes mis en évidence dans des monuments commémoratifs et des objets dont une croix datant de 1855 à l’entrée de la commune de Still en Alsace : « Au centre : le voile de Véronique, dont cette femme se serait servie pour essuyer le visage du Christ pendant qu’il porte la croix en montant au lieu du supplice » ; « l’échelle qui a servi à dépendre le Christ de la croix, un bâton, un marteau, la verge de la flagellation, le gant d’un soldat qui a giflé Jésus lors de sa comparaison devant le grand-prêtre ».