A partir des guerres de religion (1568), la Tour de la Lanterne a servi de prison. Une fonction qui, selon les périodes, la vit accueillir des prisonniers aux profils distincts. Il pouvait s’agir : de représentants de minorités religieuses aux XVIe et XVIIe siècles (catholiques, puis protestants) mais aussi de marins anglais ; de corsaires de différentes nationalités au XVIIIe siècle lorsque la guerre des mers faisait rage ; de prisonniers des guerres de Vendée après 1793. Et quand la tour devint prison militaire en 1820, elle accueillit des soldats français accusés, par exemple, de mutinerie.
Ce sont les inscriptions laissées par beaucoup de ces hommes que l’on découvre sur les parois de l’escalier, celles des salles ou de la coursive en haut de l’édifice. Tracées par des prisonniers de différentes conditions, elles offrent une palette très large de témoignages. Evidemment, des noms, prénoms et dates figurent sur de nombreuses gravures dont celle de Peter Grist en 1666 qui est accompagnée de motifs floraux, mais on trouve aussi des métiers, des personnages, des représentations religieuses, une locomotive (XIXe siècle, graffiti attribué à Lebon)… Ou la comptabilité des jours d’emprisonnement…
Très intéressant, les graffiti sont magnifique je conseille a tout le monde d’aller la voir !
Ah oui ! Cette visite s’impose quand on visite La Rochelle !