Un geste soigné…
Plus largement, quel que soit le geste du graveur (qu’il ait martelé la pierre, qu’il l’ait taillée, ciselée ou griffée), on constate qu’au-delà du soin qu’il y a apporté, il a réfléchi à son geste et au résultat qui en découlerait. Si ce constat ne correspond pas à tous les graffitis qui figurent sous le pont, il convient à beaucoup d’entre eux, contemporains compris. Pour ces derniers, là encore, les techniques, outils et matériaux sont divers. Qu’il s’agisse de la peinture (déposée au spray aérosol, au pinceau ou au rouleau…), de l’encre, du marqueur, de la craie, les couleurs sont franches et leur utilisation joue autant sur les contrastes que sur les fondus de l’une à l’autre.