Disposé sur quatre lignes, le texte qui la compose est le suivant : « Vive le Roy et les parpaillos des ». La phrase est incomplète et aucune indication temporelle n’est apportée. Dans le Trésor de la Langue Française, le mot « parpaillot » est défini comme étant une raillerie adressée aux protestants concernant, par extension, « une personne qui ne pratique pas sa religion ou qui n’a pas de religion ». Dans les parlers occitans, l’écriture correspond donc à celle gravée à Saint-Jean-d’Angle, le « t » étant absent de la graphie.
Sachant que la région a connu les guerres de religion qui ont sévi au XVIe siècle (entre 1562 et 1598), se peut-il qu’il soit fait référence à ces faits ? Et/ou au roi qui y mit fin ? En effet, en 1598, Henri IV signe l’édit de Nantes qui promeut l’égalité des Huguenots et met un terme aux conflits meurtriers des décennies précédentes. À noter que pour parvenir à cet objectif, le protestant Henri IV se convertit au catholicisme, évitant ainsi qu’une opposition contre lui ne le mette en difficulté. Toujours est-il que le qualificatif de parpaillot était également utilisé pour désigner ce roi dont on considérait qu’il s’était converti à des fins stratégiques. D’ailleurs, ce dernier fut assassiné le 14 mai 1610 par François Ravaillac (1577-1610), un personnage qui craignait qu’Henri IV ne s’en prenne au Pape et aux catholiques. Ce meurtre prouve donc la fragilité de l’édit.
Pour en revenir à la phrase, reste à comprendre pourquoi et comment, à une époque où le château était habité, de tels mots aient pu être gravés… L’énigme reste entière.
Une autre phrase, gravée dans le logis, à mi-hauteur du mur jouxtant une fenêtre, n’est pas moins mystérieuse que la précédente .